La FNPD CGT reconduit le mouvement dans les ports français

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« La parole vaut l’homme, sinon l’homme ne vaut rien. » Un dicton portuaire que le secrétaire général de la FNPD CGT, Tony Hautbois, a rappelé lors de la conférence de presse du 26 janvier. Une rencontre pour donner le sentiment du syndicat face au gouvernement. « Nous poursuivons le mouvement engagé depuis deux semaines avec des arrêts de travail d’une heure par profession, du travail dans le strict respect de la sécurité et un arrêt de travail de 24 heures par les dockers les vendredis et dimanches et les samedis et lundis pour les salariés des GPM », a affirmé Tony Hautbois. Rejetant les propositions du secrétaire d’État aux Transports, Thierry Mariani, de reprendre les négociations dans un cadre redéfini avec un départ anticipé à deux ans, la redéfinition des périmètres concernés et une durée limitée de ce dispositif, Tony Hautbois a indiqué que l’ensemble des ouvriers portuaires se disent prêts à aller jusqu’au bout. Depuis le début de l’année, les ports fonctionnent à 40 % de leur activité en semaine et sont entièrement fermés les week-ends. Cette action est soutenue par l’IDC (International Dockworkers Council), organisation présente surtout dans le sud de l’Europe, et par l’ETF (European Transport Federation) dans le range nord. « Nous déplorons d’en être arrivés à cette situation, mais le gouvernement ne veut pas prendre ses responsabilités. Nous attendons que les responsables des ports reviennent à nos accords d’octobre. » Une demande qui semble encore éloignée des propositions du gouvernement.

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