Deux compagnies opérant des services conteneurisés entre Marseille et Radès (377 000 EVP en 2009 sur un total de 418 700 EVP; voir p. 16) ont suspendu leurs opérations, le temps d’y voir plus clair, d’autant que les conteneurs n’arrivent pas à sortir facilement des terminaux tunisiens. Plus précisément, depuis le 14 janvier, les dockers et les douaniers ont la tête ailleurs. Le 17, la « vie » a repris son cours: les douanes ont rouvert et les autorités portuaires sont à même de traiter les navires à partir du 18, espére-t-on. L’idée est de reprendre rapidement les services, face à la concurrence de Malte, dans la semaine. Espoir formulé avant la démission rapide de plusieurs ministres « d’opposition » du tout nouveau gouvernement tunisien.
Pour un exploitant de service roulier, le navire est arrivé tant bien que mal à passer entre les dysfonctionnements de Marseille et ceux de Radès et de La Goulette, principaux ports tunisiens concernés. Les premiers risquent de durer plus longtemps que les seconds, craint-il. (Lire notre article p. 16).