L’automoteur Waldhof, transportant 2 400 t d’acide sulfurique et qui a chaviré le 13 janvier vers 5 heures du matin à Sankt Goarshausen à une quarantaine de kilomètres en amont de Coblence, continue de bloquer la navigation rhénane. Par chance, aucune fuite d’acide n’aurait été constatée sur le bateau-citerne de 110 m affrété par BASF qui avait chargé à Ludwigshafen et rejoignait le port maritime d’Anvers. Néanmoins, mardi dernier, 200 navires avalants demeuraient bloqués à Mayence, tandis que 350 navires montants ont été regroupés à Coblence. En effet, l’importance des courants complique la stabilisation du bateau préalable indispensable à son renflouement, indique l’Office de l’eau et de la navigation de Bingen. Les premiers essais de navigation alternée dans le secteur de l’accident étaient attendus le 19 janvier. Par ailleurs, en raison de la problématique des hautes eaux, deux des quatre grues nécessaires à la remise à flot du Waldhof rejoindront finalement le site par la route. Rappelons que si deux membres d’équipage du chaland ont pu être sauvés, deux autres, un Tchèque et un Allemand demeurent portés disparus sans grands espoirs d’être retrouvés sains et saufs.
7 jours en mer
Rhin: navigation interrompue suite au naufrage du Waldhof
Article réservé aux abonnés