Piriou Naval Services a remporté un contrat de 10 ans auprès de la Marine nationale. Pour le compte du Service de soutien de la flotte, il s’agit d’assurer la maintenance en conditions opérationnelles de huit navires-écoles (Léopard, Panthère, Jaguar, Lynx, Guépard, Chacal, Tigre et Lion) de 43 m et 500 t, et de deux bâtiments d’instruction à la navigation (Glycine et Églantine) de 28,30 m et 300 t.
Le premier navire arrivera à Concarneau en mars et ce marché de 30 M€ s’achèvera en décembre 2020. Ce chantier devrait générer une vingtaine d’embauches.
Il ne s’agit pas d’un contrat de réparation au sens strict, mais d’un « achat » de jours de disponibilité. Si le nombre de jours est inférieur à celui prévu au contrat, le chantier subi des pénalités. Dans ce type de formule, le chantier doit au préalable réaliser un audit des bateaux, mesurer les risques et les points sensibles et s’organiser en conséquence. Il faut réaliser un entretien périodique, assurer une visite avec arrêt technique tous les trois ans et effectuer les interventions d’urgence. Dans le cas présent, les audits ont conduit Piriou à choisir de changer tous les moteurs en 2011 et 2012.
Parallèlement, le chantier a remporté un deuxième appel d’offres auprès de la Marine. Il s’agit de la transformation en patrouilleur d’un palangrier hondurien de 50 m, saisi en 2005 pour pêche illégale dans la zone économique des Kerguelen. Récemment, il était engagé en Méditerranée comme navire de soutien. Après huit mois de refonte chez Piriou, il conservera sa silhouette générale et deviendra un patrouilleur faiblement armé. Il peut recevoir 19 hommes d’équipage et 23 passagers.
La Marine le basera à La Réunion d’où il pourra mener des opérations diverses en océan Indien, par exemple intervenir contre la piraterie.