Les mouvements de grève se multiplient sur les quais bordelais. La grève de 24 heures du 3 janvier s’est poursuivie durant la semaine au rythme d’une heure de grève par jour des grutiers du GPMB à laquelle s’est ajoutée une heure de grève des dockers sans compter l’arrêt d’activité nocturne et le boycott des heures supplémentaires. Le week-end dernier a été également marqué par un arrêt total d’activité du trafic portuaire. D’après le GPMB, le mouvement aurait été suivi à 100 % par les ouvriers et grutiers, 11 % par les cadres, 94 % par les agents de maîtrise et 41 % par le personnel administratif auxquels s’est ajoutée la soixantaine de dockers. Ces grèves n’ont pas manqué d’engendrer des décalages au niveau des escales, d’impacter les cadences et notamment d’annuler le transfert durant la nuit de dimanche dernier à lundi d’éléments (embase et îlots) par voie fluviale destinés au chantier du pont Bacalan-Bastide. Selon Jean-Yves Sanguinet, secrétaire général de la CGT au port de Bordeaux, « la grève sera reconduite jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction. Nous sommes très motivés. Il n’est pas acceptable que le gouvernement fasse marche arrière et revienne sur ses engagements concernant l’accord prévu sur la pénibilité du travail ».
7 jours en mer
Les grévistes sur le front depuis le 3 janvier
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