« C’était dans le tube et c’est confirmé à ce jour et à cette heure », commente un manutentionnaire du port de Saint-Malo, interrogé le 11 janvier à 18 heures. Un mouvement qui interpelle quand même un de ses confrères. « D’ordinaire, ce sont les grands ports qui négocient pour nous », analyse-t-il, avançant l’hypothèse d’une pression des dockers Marseillais sur leur secrétaire d’État. Mais il avoue quand même son étonnement. « Il est frappant de constater que les ports de moyenne importance se joignent tous au mouvement comme un seul homme. J’ai un peu de mal à comprendre cette radicalisation qui nous ramène à 1992. »
7 jours en mer
Les dockers bloquent Saint-Malo
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