Le générique de fin défile sur l’écran de cette année 2010. Difficile exercice que celui d’attribuer le premier rôle. Nous aurions une attention particulière pour l’armement Louis Dreyfus Lines qui a su mettre en place la première autoroute de la mer sur l’Atlantique. Un rôle qui peut aussi revenir aux opérateurs portuaires. Ils ont continué, vaille que vaille, à opérer les outils de manutention dans les ports malgré les nombreux mouvements sociaux. Dans le rôle du metteur en scène, celui qui donne l’atmosphère du film, les armements de toute nature qui ont su mettre leur empreinte sur le film de 2010. Ils ont donné à cette année l’aspect d’un péplum en investissant massivement, et, pour les armements conteneurisés, en portant leur préférence sur des navires géants. À la production, le ministère du Développement durable a tenté d’apporter aux opérateurs les moyens de la réalisation de sa politique. Un rôle tenu par le tandem Borloo/Bussereau et, depuis novembre, par le nouveau duo Kosciusko-Morizet/Mariani. La musique du film de 2010 a été rythmée par les différents mouvements sociaux visant les réformes portuaires et la retraite, les deux cibles formant parfois un ensemble philharmonique aux accents dramatiques. Nous ne pouvons clore ce générique sans une pensée à tous les « machinos » du monde portuaire et maritime que sont les ouvriers portuaires et marins, souvent visés par les attaques des pirates, et presque toujours présents malgré les difficultés de tournage. Bonnes fêtes.
Édito
Générique de fin
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