Cancun ou le dernier épisode de la Planète des Singes

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Cancun a été choisi pour sa capacité hôtelière à recevoir les participants du sommet sur le changement climatique. Il est quand même extraordinaire de voir que cette station balnéaire, devenue en quelques années le temple du développement non durable, accueille les ministres pour parler des actions à mener par l’homme pour éviter une empreinte trop marquée. Passons ce premier cap et regardons ce qui est en train de se raconter pour le maritime. La fondation de Richard Branson, ce milliardaire propriétaire d’une écurie de Formule 1 et d’une compagnie aérienne, veut mettre en place un label sur les navires propres. Le choix d’un navire se fera comme celui d’une machine à laver chez Darty. Et puisque la mode est au développement durable, les associations écologistes en remettent une couche sur les terminaux charbonniers, méthaniers ou classés Seveso. Que veut-on, à la fin? Nous sommes en pleine convalescence d’une crise économique sans précédent. Avons-nous les moyens économiques d’une véritable politique de développement durable? Si nous ne voulons pas devenir un pays ou la faune prend le pas sur l’humain, comme ce fut le cas dans La Planète des Singes, nous devons nous donner les moyens d’un développement économique partagé avant de s’attarder sur des problèmes dignes de pays « trop riches ».

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