L’arrêté du 23 novembre portant nomination du président et des membres du conseil d’administration provisoire de l’École nationale supérieure maritime (ENSM) a fini par être publié au JO du 3 décembre.
Au titre de l’État sont nommées sept personnes: le secrétaire général du ministère de l’Écologie (…) et des Transports, le d.g. des infrastructures, des transports et de la mer, l’inspecteur général de l’enseignement maritime, le chef d’état-major de la Marine nationale et trois personnes « qualifiées ». Y figurent Eudes Riblier (président de l’IFM), Patrick Chedmail (directeur de l’École Centrale de Nantes) et Jean-Yves Perrot (p.-d.g. de l’Ifremer). Huit autres personnes ont été nommées pour représenter les personnels et les élèves.
Les organisations « représentatives » sont celles des employeurs et des associations d’anciens élèves. Pour les premiers, Armateurs de France dispose de six sièges, et le Medef est représenté par Francis Vallat (ancien président de l’IFM et président du Cluster maritime français). Les secondes sont représentées par Christophe Lachèvre, président d’Hydro Sup Marine, l’Association nationale des élèves et anciens élèves des écoles de la marine marchande.
Eudes Riblier est désigné président du conseil d’administration provisoire, précise l’article 2 de l’arrêté.
Le premier conseil d’administration devait se tenir le 6 décembre, a expliqué le ministre de tutelle, Nathalie Kosciusko-Morizet, lors de l’un de ses tout premiers discours prononcé aux 6e assises de l’économie maritime, le 30 novembre (lire p. 8). Cette réforme doit préserver la spécificité de l’enseignement maritime et lui donner un « souffle nouveau et un rayonnement international ». Il s’agit d’un « très beau projet auquel je suis très attachée ».