La French Touch maritime

Article réservé aux abonnés

Voilà un an, le gouvernement de François Fillon, version 2.0, a donné naissance au Livre Bleu. Un document dans lequel il pose une stratégie nationale pour la mer et les océans. Une première esquisse pour une French Touch maritime. Un an après, François Fillon, toujours locataire de l’Hôtel Matignon, envoie aux assises de l’économie de la mer la nouvelle ministre en charge de ces dossiers, Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle utilise la tribune qui lui est offerte pour se lancer dans un véritable discours de politique générale maritime. Elle promet encore des avancées avec, notamment, la création d’une filière de démantèlement des navires civils et militaires, le contrôle de 100 % des navires étrangers dans les ports français, la mise en œuvre du paquet Erika-III, des modifications législatives pour saisir les navires abandonnés dans nos ports et la continuité de la réforme portuaire. Une semaine plus tôt Francis Vallat, président du Cluster maritime français, a publié une lettre ouverte au nom de tous les professionnels de la mer pour « demander que l’État concentre ses efforts sur des objectifs concrets ». Si, en plus de la réponse de la ministre à Francis Vallat, vous ajoutez le discours rassurant de Jacques Saadé et les conclusions optimistes de l’étude de PricewaterHouse sur le maritime, nous vivons une époque formidable. Tous les éléments sont réunis pour bâtir cette French Touch maritime, ou presque: comment le gouvernement va-t-il financer cette politique dans une période de restriction budgétaire? De là à penser que les discours vont rester vains, il n’y a qu’un pas.

Édito

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15