Le conseil général du Finistère s’est impliqué dans plusieurs programmes de recherche visant à valoriser les sédiments portuaires. Le premier, Sédimar, a couru sur trois ans, de 2005 à 2008 et a associé deux autres conseils généraux (Alpes Maritimes et Var), les ports de Ravenne, Venise et Marseille, le BRGM, l’Ifremer, la Marine nationale, le MEEDAAD (ministère du Développement durable) et le CETMEF (Centre d’Études techniques maritimes et fluviales). Plusieurs ports français sont partenaires, tous en Provence sauf Le Guilvinec en Bretagne. Le projet est piloté à partir de Toulon, port où ont été envoyés pour analyse 50 m3 de sédiments dragués au Guilvinec. Ce programme de 1,7 M€, a comme premiers résultats la création d’une base de données analytique unique en France sur les produits issus des chaînes de traitement, l’approfondissement des connaissances sur les différents traitements et une reconnaissance de ces problématiques au niveau ministériel.
Les conseils généraux du Finistère et du Var sont également parties prenantes du programme Sedigest (coût: 2,4 M€). Il s’agit d’étudier la réhabilitation des carrières et la restauration écologique des milieux. Des études de terrain sont menées dans chacun des deux départements. Pour le Finistère, il s’agit de la carrière qui a reçu les boues du Guilvinec et qui recevra celles de Concarneau.
Le troisième programme, SETARMS, 5,2 M€ cofinancés par le Feder, associe le Finistère, l’Association des ports locaux de la Manche, Le Havre et plusieurs universités françaises et britanniques. Il comprend trois axes de travail: l’état des lieux du dragage en Manche, la caractérisation des sédiments, leur valorisation. Le premier volet est piloté par le Conseil général du Finistère et porte particulièrement sur les méthodes, les achats de matériel, les contraintes environnementales et l’impact social. Ce programme court de 2010 à 2013.