Les mouvements de grève en France paralysent une grande partie de l’économie du pays. Les ouvriers de l’énergie, ceux des ports et les transporteurs routiers suivent avec assiduité les mouvements lancés par les différentes centrales syndicales. Après le blocage du terminal pétrolier de Fos, c’est aujourd’hui l’ensemble des ports français qui sont bloqués. La Fédération nationale des Ports et Docks maintient les actions en place depuis plusieurs mois, dont le strict respect des règles de sécurité, l’arrêt de deux heures par jour et la fermeture des ports le week-end. Une décision que le syndicat a prise après la réunion du 13 octobre avec l’UPF et l’Unim. « Des réunions entre l’Unim, l’UPF et le gouvernement se sont tenues sans que nous y soyons associés », souligne la FNPD. L’idée que « certaines pistes qui seraient exploitées ne seraient pas pertinentes », a été confirmée. Le périmètre du dispositif de cessation anticipée d’activité ne correspond pas aux hypothèses sur laquelle la FNPD s’est basée. Des réunions devaient se tenir au cours de la semaine, sans que nous en sachions, à l’heure où nous mettons sous presse, l’issue. La centrale syndicale note toutefois « une réelle volonté des employeurs de négocier et d’avancer sur ce dossier ».
Tour d’horizon des effets des mouvements sociaux dans les grands ports maritimes.