Les grèves perturbent le port Est

Ce 19 octobre, comme c’est le cas depuis le début des tensions, la section CGT du GPM Dunkerque-Port a repris « exactement les mots d’ordre de la centrale », confirme Didier Fauconnier, secrétaire de la section. Ils ne concernent pas les dockers affiliés à la CNTPA-CSOPMI, mais la quarantaine d’agents de conduite de grues et haleurs de grues de l’établissement. Les opérateurs unifiés, QPO (vracs), NFTI (conteneurs), les passerelles Ro-Ro (pourtant opérées par le GPM), le quai ArcelorMittal (dont les portiques privés sont conduits par des dockers de Sea-Bulk), la sica Nord-Céréales (engins privés conduits par ses propres salariés et les équipes de Barra SNM), le terminal chaux (conduit par des salariés de Sea-Bulk) et les vracs liquides ne sont pas concernés, sauf pour les quatre derniers nommés, si les écluses sont perturbées. Sont donc perturbés, dans la mesure où ils utilisent les grues du GPM, le quai de Grande-Synthe, le Terminal multivrac (TMV) et les terminaux du port Est F13, F12, F11 pour l’essentiel. Le mot d’ordre CGT est imparfaitement observé, mais suffisamment pour perturber la manutention le week-end, en semaine (retards, absence d’heures supplémentaires, fins de shift…) et les jours de mots d’ordres nationaux. La CSOPMI-CNTPA reste hors du mouvement, mais participe aux négociations sur la pénibilité, qui ont repris. Franck Gonsse, secrétaire général, parle d’un « gros débroussaillage » avant d’entrer dans le vif du sujet.