Les gags dans les petites annonces sont légions. On se souvient encore de la tentative de vente du Charles-de-Gaulle sur eBay. Le dernier en date est celui de SeaFrance. L’armement français s’est offert un quart de pages dans Les Échos pour céder son fonds de commerce. À la différence que cette annonce est tout ce qu’il y a de plus sérieux. Est-ce pour autant qu’un quart de page va attirer plus de candidats qu’un texte plus succinct mais certainement plus économique? J’aurais proposé un libellé de ce type: à vendre, compagnie maritime du nord de la France aux ambitions démesurées. Nombreux navires en état, mais gros travaux à prévoir. Personnel en net recul et recapitalisation à envisager. Remise uniquement en mains propres. Tous types de paiement acceptés, espèces de préférence. Pour tout contact, écrire à
Édito
Rafraîchissements à prévoir
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