Le port hausse le ton

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Suivant le mot d’ordre de la Fédération nationale des ports et docks (FNPD), les agents portuaires de Marseille cesseront le travail 48 h par semaine à compter du 1er octobre. Toujours en avance d’une grève, Mourepiane était déjà arrêté le 29 septembre. À Marseille, la CGT tire tous azimuts: contre la filiale pétrole, contre l’avenir incertain d’Intramar, contre le départ en catimini de 7 agents, contre la création de terminaux privés méthaniers sans personnel GPMM et, sans surprise, contre la réforme des retraites qui met en sommeil l’accord-cadre national du 30 octobre 2008. « L’accord-cadre s’est transformé en décret de loi et le gouvernement nous doit cet avantage, mais il ne veut pas créer une brèche », résume Robert Cret, délégué CGT des bassins Ouest. Comme ses camarades de l’Est, il appelle donc les agents à durcir le ton. Au lieu de cesser le travail deux heures en fin ou début de shift, ce sera désormais 48 h d’arrêt par semaine qui sont annoncées, marginalisant un peu plus les ports français alors que les places portuaires européennes sentent un léger vent de reprise. Mais la CGT tient à un départ à 60 ans. « Nous voulons impulser un mouvement de grande envergure. Les salariés sont partis sur des mouvements reconductibles sur la question des retraites et la pénibilité », lance son alter ego à l’Est, Pascal Galeote, qui annonce 72 h de grève le 29 septembre et les 1er et 2 octobre. Selon lui, faire de la CGT le bouc émissaire de l’échec de la réforme des ports est simplement « inacceptable ».

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