La tension sociale monte d’un cran dans les ports français

Article réservé aux abonnés

La réforme portuaire avance difficilement en France. Chacun tire sur le camp opposé. À Bordeaux, l’union maritime s’en prend aux grévistes et à la direction générale du port. À Marseille, retraites et refonte du terminal pétrolier ont mis le feu dans les bassins est et ouest. Les terminaux pétroliers bloqués depuis le 27 septembre alarment les responsables de l’Ufip (Union française des industries pétrolières). « Nous ne cédons pas à la panique. Nous avons des réserves et aucune pénurie n’est à l’ordre du jour. Cependant, la marche des quatre raffineries de la zone de Marseille (31 % du raffinage français) et des trois autres raffineries desservies par pipeline à partir de Marseille s’en trouve gravement menacée », ajoute un texte émanant de l’organisation pétrolière française. À Nantes Saint-Nazaire, la communauté portuaire en appelle à la raison. Réforme portuaire, retraite et pénibilité déferlent sur les Grands ports maritimes français comme un tsunami social. Au Havre et à Dunkerque, les deux unions maritimes n’ont pas encore communiqué. Dans le port normand, une réunion des professionnels portuaires est prévue dans les prochains jours pour décider des actions à mener localement. À Rouen, l’Union portuaire rouennaise reste muette.

7 jours en mer

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15