Piraterie, l’union sacrée

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Dans un communiqué commun daté du 21 septembre, Mærsk Line, MSC et CMA CGM soulignent l’importance des « bonnes pratiques antipiraterie », pour préserver la sécurité de leurs équipages et leur volonté de coordonner leurs efforts. Leur coopération comprend l’échange d’informations, les mesures et procédures mises en place et les axes d’amélioration envisageables. Les trois armements soutiennent les propositions de renforcement des capacités régionales de protection contre la piraterie, telles que l’instauration de corps de garde-côtes régionaux et d’éventuels couloirs de transit vers l’Afrique de l’Est. Enfin, ils estiment « vital que les actes de piraterie ne restent pas impunis, ce pourquoi des cadres juridiques appropriés pour poursuivre les pirates sont nécessaires ».

De son côté le 10 septembre, Intertanko a rappelé les deux procès intentés cette année au Kenya contre des pirates capturés par les forces internationales sur zone, dont l’EU Navfor. En mars, huit pirates ont été condamnés à 20 ans de prison et, en septembre, sept autres à cinq ans. Le Kenya, qui a déjà traité 14 cas de piraterie impliquant 224 suspects, est l’un des premiers pays à avoir introduit dans son droit national les clauses de la convention des Nations unies sur le droit de la mer en matière de piraterie.

Enfin, le 21 septembre, MSC a annoncé son intention d’embarquer des gardes armés sur ses porte-conteneurs, s’il estime insuffisante leur protection dans le golfe d’Aden et l’océan Indien.

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