Ah, le chocolat, quel délice! Et ce n’est pas Loïc qui me contredira. Mais que de kilomètres parcourus et de dangers évités… En provenance d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie, ces précieuses fèves doivent parfois traverser des mers déchaînées, se mettre à l’abri des pirates, se protéger quand elles voyagent sur des navires poubelles… À l’issue d’une longue épopée, cette cargaison raffinée va enfin franchir les portes de nos ports. Mais le voyage est loin d’être fini. Nos fèves vont de nouveau être ballottées, bousculées, secouées, agitées, malmenées avant d’être torréfiées. Loïc le sait bien lui aussi, en amateur averti, le café n’a pas l’exclusivité de la torréfaction. Et après, me direz-vous? Après… les fèves sont broyées et le beurre de cacao extrait. Puis l’art de nos grands maîtres chocolatiers intervient. Ces délicieux bonbons vont, sous des couleurs, des formes et des emballages variés, venir nous tenter. Et plus particulièrement au moment du café entre collègues, quand le chocolat enrobe une petite amande croustillante, et qu’il s’agit de savoir qui mangera le mien! Voilà, Loïc, maintenant que tu auras tout ton temps pour succomber à ces délices, j’espère que, dès que tu savoureras un p’tit chocolat avec ton café, tu penseras à nous de temps en temps…
7 jours en mer
L’épopée du chocolat…
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