Seule station française de pilotage à utiliser un bateau-pilote, la Couronnée-IV a été mise en service en novembre 2007 pour remplacer la Couronnée-III, âgée alors de 21 ans. Cette dernière est restée opérationnelle le temps de fiabiliser sa remplaçante. Elle est maintenant en vente, et pourrait devenir un bateau-pilote de formation. Pour l’instant, 31 pilotes sont en service dans l’estuaire de la Loire. « À la suite d’une dizaine de départs en retraite dans les trois ans à venir, soit le tiers de l’effectif de la station, il va y avoir un fort recrutement. Actuellement, nous avons 17 à 18 candidatures », annonce Dominique Hardy, le président du syndicat professionnel des pilotes de la Loire. 29 marins et 5 sédentaires complètent le personnel de la station ligérienne. La flotte de la station se compose maintenant d’un bateau-pilote et de 4 vedettes. En 2009, une vedette de 15,50 m a été commandée aux Chantiers Bernard (Locmiquelic dans le Morbihan) pour être livrée en 2010. Pour des raisons d’économie et de crise qui a touché la station de pilotage du port de Nantes Saint-Nazaire, cette livraison a été reportée à mai 2011. « Ce sera une vedette sistership des vedettes havraises. Et on va commander très prochainement une autre vedette pour une livraison en 2012 », précise le président. Le chantier Alumarine de Couëron (44) a construit trois canots de transfert en aluminium, une évolution des anciens canots adaptés à la Couronnée-IV. Il y a eu 5 604 opérations en 2008, et 5 133 en 2009, seulement. La baisse du tonnage piloté a été de 10,8 % en 2009 par rapport à 2008. Et, en 2008, elle a été de 4 % par rapport à 2007. La baisse importante, essentiellement des trafics énergétiques, en est la cause principale. Le chiffre d’affaires en 2008 avait été de 9,9 M€, et de 9,3 M€ en 2009. Quant au simulateur mis en service en novembre 2009 à Nantes, auquel sont associées onze stations de pilotage, « c’est un outil qui donne satisfaction aux pilotes, tant pour la formation initiale et continue des pilotes que pour l’aide au développement des infrastructures portuaires », constate Dominique Hardy.
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Une dizaine de pilotes vont être embauchés
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