La réactivité, la force du port de commerce

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Seul port de commerce de Vendée, les Sables d’Olonne, dont le département est concessionnaire, a vu sa progression en tonnage global chuter en 2009. Elle était de 839 175 t débarquées et embarquée en 2007, 899 408 t en 2008, une année record, et 818 132 t en 2009. La crise a joué les trouble-fête. « La crise économique en est responsable, avec un impact sur les activités liées au bâtiment. Mais la diversification des produits et des opérateurs nous a permis d’atténuer le choc », analyse Didier Rivalin, président des usagers du port de commerce des Sables d’Olonne. Le tonnage total, pour 2009, se divise en 528 346 t pour les entrées, et 289 786 t pour les sorties.

Bon an mal an, la moitié du trafic en tonnage total est due à celui du sable, le quart par celui des céréales, et le reste par le ciment, la ferraille, les engrais, le sel, l’amonitrate et un peu de bois. Les chiffres du trafic des six premiers mois de l’année 2010 s’annoncent un peu meilleurs: 271 387 t en entrées contre 265 906 t en 2009, et 164 026 t en sorties contre 142 371 t.

« Ici, on a des clients qui n’ont pas été satisfaits par les grands ports. Ils sont revenus. Ils préfèrent travailler aux Sables avec de petits navires de 3 500 t à 4 000 t. Nous sommes limités en taille de navire, mais, en revanche, nous ne sommes pas limités en service, en sur-mesure. La réactivité c’est la force du port des Sables. Chez nous, les affaires se font en 24 heures. De plus, il y a tous les décisionnaires sur le site. Nos seules contraintes, c’est la taille des navires, le tirant d’eau, éventuellement, par rapport à certaines marées », confie le président des usagers du port. Des usagers composés d’un noyau dur d’une dizaine d’entreprises et, en périphérie, des usagers intermittents. Sous gestion CCI, un entrepôt général de 1 000 m2 et un terre-plein d’une surface analogue, pour le stockage de courte durée de marchandises, mis en service en mai 2009, rencontre un vif succès. « C’est une réussite. Il fait le plein depuis son ouverture », constate Didier Rivalin.

468 navires dont 121 cargos, 222 sabliers et 125 rotations du Casam-IV pour l’avitaillement de l’Île d’Yeu ont accosté le long des quais du port vendéen. Son bassin à flot de 4,2 ha, fermé par une porte écluse, permet de recevoir des navires de 110 m de long, au maximum, pour des raisons d’évitage, de 16,50 m de large, et pour un tirant d’eau jusqu’à 6,50 m. Ses 550 m de quai sont répartis en 6 postes d’accostage. Un septième poste est situé hors bassin à proximité de l’écluse. Sa souille est à la cote − 2 m et est soumise à la marée.

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