Tout récent président du conseil de surveillance du port de Nantes Saint-Nazaire – il a été élu le 28 mai, prenant ainsi la suite de Pierre Klein dont il était le vice-président depuis 7 mois –, Francis Bertolotti est actuellement directeur général des Ateliers de construction mécanique et électrique du groupe ArcellorMittal. Il compte bien faire bénéficier de son expérience industrielle dans un contexte international au port ligérien. En outre, il siège depuis 2009 au conseil consultatif à l’attractivité internationale de Nantes Saint-Nazaire.
« Le directoire, avec son directeur, c’est l’exécutif, le capitaine du navire, et le conseil de surveillance vérifie que le cap est bon après s’être accordé sur une route. Le cap, c’est le projet stratégique. Ce conseil est moins impliqué dans l’opérationnel que pouvait l’être un conseil d’administration. Toutes les parties prenantes de la vie économique et sociale de la région y sont représentées », explique Francis Bertolotti. Pas de représentants de la place portuaire dans cette instance, mais on les retrouve dans le conseil de développement qui, lui, n’a qu’un rôle consultatif. Toutefois, « il a un rôle d’investigation important sur lequel on doit s’appuyer. Il lui appartient de se projeter, d’approfondir et de lancer toutes les études nécessaires à la définition de l’avenir et au déploiement des grands enjeux, précise le président du conseil de surveillance. Mon objectif, c’est de faire travailler le conseil de surveillance comme une entité cohérente prenant en compte toutes les conditions de fonctionnement du port, de son environnement économique, social et partenarial, de manière à conduire cette entreprise vers un futur prospère », confie Francis Bertolotti. Quant au projet stratégique, en son sein, il y a une déclinaison opérationnelle. Qui dit déclinaison opérationnelle dit priorité. Aussi, « l’un des rôles du conseil de surveillance est de vérifier que dans cette marche opérationnelle, les priorités sont les bonnes, que le financement est adéquat. Le projet est défini. Il faut maintenant le mettre en œuvre de façon pratique », souligne le président.
Pour ces premiers pas, le conseil de surveillance a pris acte de l’avancement des démarches conduites par la direction du port et, par exemple, a donné mandat au président du directoire pour signer les actes de cession des terminaux au privé, chaque fois qu’il a fallu, pour que l’étape ultérieure se déroule normalement.