Venu le 23 juillet dernier à Saint-Nazaire, Nicolas Sarkozy a été particulièrement optimiste en déclarant devant les salariés du chantier de construction navale STX (ex-Chantier de l’Atlantique), à propos de la commande de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) par les Russes: « Avec nos amis russes, vous allez fabriquer deux BPC de classe Mistral. Le contrat, on est en train de le négocier. Mais la décision de le faire, elle, est certaine. » Mais, le 20 août, le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, a confirmé une information du quotidien économique russe Kommersant: « Nous avons effectivement lancé un appel d’offres international pour la construction de BPC. » Pourtant, des négociations exclusives sont engagées entre la Russie et la France, mais buttent sur un éventuel transfert de technologie militaire demandé par Moscou, mais refusé par Paris. L’Élysée joue la carte de la sérénité: « Nous sommes confiants. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. » Certains estiment que les Russes font cela pour mettre la pression sur la France et faire baisser les prix.
Technique
STX Saint-Nazaire: négociations exclusives rompues pour les BPC
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