Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, a déclaré, le 31 août, ne plus vouloir participer au prochain gouvernement lors du remaniement de l’automne. Cette décision a été rappelée à plusieurs reprises au cours de l’été. Déjà, dans une déclaration à Sud Ouest au mois d’août, lors de sa démission du conseil régional de Charentes Poitou. Depuis mai 2002, Dominique Bussereau assume des fonctions ministérielles. Il a été successivement secrétaire d’État aux Transports puis secrétaire d’État au Budget en charge de la réforme budgétaire avant de devenir ministre de l’Agriculture dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique de Villepin. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en mai 2007, Dominique Bussereau occupe son poste sur les transports.
Cette décision, confirmée lors de l’université d’été de l’UMP à Marly-le-Roi du 31 août, n’est pas une opposition à la politique du gouvernement, a répété le secrétaire d’État. Dominique Bussereau s’est déclaré favorable à des mandats plus locaux, voire à un retour sur les bancs de l’Assemblée nationale.
Avant de quitter la rue du Bac, Dominique Bussereau devrait inaugurer la première autoroute de la mer française entre Nantes et Gijon. Un projet qu’il a lui même porté avec Henri de Richemont, à l’époque sénateur de la Charente. Son passage aux transports sera marqué par plusieurs grands dossiers aboutis: la création du Registre international français, la réforme des ports et la première autoroute de la mer. La seule ombre à ce tableau est sa décision liée à l’abandon du projet de terminal méthanier au Verdon.