« 2007 a été relativement satisfaisant; 2008 extraordinaire, nous avons doublé notre chiffre d’affaires. 2009 excellente, supérieure à 2007. Le 1er semestre de 2010 est sauvé mais je n’ai aucune visibilité pour le second », regrette Bruno Rossovich, p.-d.g. de la Société industrielle de gestion du bassin de radoub. « Les armateurs allemands se remettent à parler prix et la concurrence de Trinidad qui facture en dollars, est toujours aussi active. »
Les bons résultats de 2009, s’expliquent par deux grosses réparations qui ne pouvaient pas attendre. En revanche, les opérations d’entretien courant et programmé ont été annulées dès que les armateurs allemands ont vu à la télévision les manifestations dans les rues.
Bruno Rossovich est également préoccupé par la fin programmée de la concession portuaire accordée à la CCI de Martinique, qui entraînera celle de la sous-concession portant sur le bassin de radoub. Or rien à ce jour n’a été préparé et l’ancien cahier des charges est totalement obsolète. Bruno Rossovich se demande donc s’il sera même candidat à sa succession. Il est également l’un des seuls, voire le seul à exprimer un regret concernant la disparition de la CCI dans l’activité portuaire.