Grande-Bretagne, abandon d’arriérés de taxes

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Le gouvernement britannique a confirmé son abandon des arriérés de taxes portuaires, « cause célèbre » dans la communauté maritime. L’annonce a été faite fin juin lors de la présentation du budget d’urgence. Ces arriérés dépassent 260 M$. Selon leurs opposants, leurs prélèvements auraient menacé 30 000 emplois dans 55 ports britanniques, car de nombreux manutentionnaires, agents maritimes et opérateurs de terminaux n’auraient pas eu les moyens de les payer. Le précédent gouvernement travailliste avait fait passer une loi selon laquelle les usagers des ports devaient payer leurs impôts fonciers directement aux autorités locales, plutôt que sous forme de loyers portuaires. Mais le retard dans l’évaluation des biens fonciers a fait que les taxes de 2005 ne sont devenues exigibles qu’en 2009. Les principales compagnies maritimes desservant les ports britanniques, dont P&O Ferries et DFDS, ont indiqué qu’elles réexamineraient leurs futurs investissements dans les terminaux si ces arriérés étaient maintenus. En outre, plusieurs constructeurs automobiles ont averti que, si le nouveau régime fiscal augmente leurs coûts, ils pourraient délocaliser en Europe continentale leurs centres de distribution des véhicules destinés au marché britannique.

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