Le 17 juin, quelques heures avant que le Norwegian-Epic quitte définitivement le chantier STX de Saint-Nazaire, le directeur général de STX France, Jacques Hardelay, a confié aux journalistes que la construction de ce paquebot monstre pour NCL – même si ce navire représente une belle vitrine du savoir-faire du chantier nazairien – n’a pas été une bonne affaire financière pour le chantier naval. L’annulation en 2008 de l’un des deux navires commandé par NCL n’ayant pas absorbé les coûts supplémentaires. « On ne peut pas dire que nous avons gagné de l’argent avec ce paquebot. On en perd un peu. Ce que nous avons touché pour l’annulation du contrat n’a pas permis d’absorber les surcoûts liés à la complexité du navire, et construit en un seul exemplaire », précise-t-il.
Pour l’instant les chantiers ont en construction le BPC (bâtiment de projection et de commandement), le Dixmude, pour la Marine nationale. La fabrication d’un paquebot, démarrée à la mi-avril pour l’armement italien MSC, alors que la commande n’a toujours pas été signée. Et le directeur général se dit confiant sur la commande ferme d’un paquebot par les Libyens, semblable à celui de MSC. Les Libyens qui auraient entamé des discussions avec l’armement italien selon une source proche du dossier… Jacques Hardelay et son équipe commerciale cherchent à décrocher la commande d’un prototype pour faire travailler ses bureaux d’étude. Ils manquent cruellement de travail.