Le 4 décembre, Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, a présidé à la signature d’un protocole entre la SNCF Géodis et le Grand Port maritime de La Rochelle pour la mise en place d’un opérateur ferroviaire de proximité. Un peu plus de six mois après, Nicolas Gauthier, président du directoire du port, révèle que Géodis s’est retiré du projet et que le port est en négociation avec un autre opérateur. « Nous devions démarrer l’activité de NaviRail Atlantique au mois d’octobre, explique Nicolas Gautier, mais la SNCF a changé de stratégie et s’est désengagée. Nous sommes à la recherche d’autres solutions et en discussion avec une autre société déjà présente sur le port. » Un opérateur qui travaille déjà sur le site pour des trains de pâtes à papier ou des hydrocarbures pourrait prendre le relais de la SNCF, mais rien n’est signé pour le moment. Les responsables portuaires aimeraient que la société créée commence son activité d’ici à la fin de l’année. C’est un objectif majeur pour dépasser les 7 % seulement de pré ou post-acheminements par le rail. Le port a investi avec l’aide du plan de relance de l’économie dans la réfection complète de ses 45 km de voies ferrées et entend s’en servir. La réflexion porte aussi sur le contournement ferré nord de l’agglomération. Le port participe au financement de l’étude en cours sur ce projet.
7 jours en mer
La Rochelle cherche un nouveau partenaire pour son opérateur ferroviaire de proximité
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