Le 11 juin, des pirates somaliens ont relâché le transporteur de véhicules Asian-Glory (45 000 tpl, pavillon britannique) contre une rançon de 5,8 M$ larguée d'aéronef. Le navire, ancré à proximité du port de Garacad, avait été détourné le 1er janvier à 600 milles à l'est de la côte somalienne. Ses 25 membres d'équipage (huit Bulgares, dix Ukrainiens, cinq Indiens et deux Roumains) sont en bonne santé, d'après son opérateur Zodiac Maritime.
Le 15 juin, l'Île Maurice a annoncé son intention de juger les présumés pirates, capturés en océan Indien par les forces navales internationales présentes sur zone. Son Premier ministre, Navinchandra Ramgoolam, s'est entretenu à cet effet avec Catherine Ashton, représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité. La piraterie a en effet un impact sur la sécurité, la pêche et le tourisme de l'île Maurice. Mais celle-ci a besoin de l'aide de l'UE en matières financière et de formation de personnels. Navinchandra Ramgoolam souhaite faire construire une prison spéciale, car « il n'est pas question de mêler les pirates aux autres détenus locaux ».
Gaza, l'ONU impliquée dans l'aide humanitaire
Le 15 juin, l'ONU a décidé d'acheminer à Gaza l'aide humanitaire à bord de trois navires interceptés par la Marine israélienne le 31 mai. Elle a obtenu l'aval d'Israël et des propriétaires turcs « pour prendre possession et endosser la responsabilité de toute la cargaison et veiller à sa distribution à Gaza dans les délais voulus à des fins humanitaires », a déclaré, au Conseil de sécurité, l'émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Robert Serry. Au cours de l'opération israélienne, neuf personnes avaient été tuées à bord du Mavi-Marmara immatriculé en Turquie, suscitant un tollé international.