C'est fait: San Giorgio del Porto a signé la convention qui le lie au Grand Port maritime de Marseille pendant 15 ans. Les chantiers génois succèdent à l'Union Naval Marseille (groupe Boluda) dans les formes de réparation navale lourde 8 et 9. Il avait été retenu fin 2009 à la suite de l'appel à projets lancé en juillet de la même année par le GPMM. En septembre prochain, l'activité devrait redémarrer avec l'accueil d'un premier navire. Juste le temps pour l'établissement public d'achever la réfection du bateau-porte de la forme 9 (certification de l'installation début juin) et finaliser la réhabilitation des bâtiments associés aux formes.
Le volet social reste pour autant à clarifier. Les employés de l'ex-UNM qui occupent les lieux depuis la liquidation de l'entreprise en mars 2009 entendent figurer parmi les premiers embauchés. La convention avec le GPMM stipule que San Giorgio doit embaucher une soixantaine de personnes. Ils étaient 130 au temps de l'UNM. Patrick Castello, secrétaire CGT de la réparation navale de Marseille, se montre optimiste quant à la reprise de travail de la cinquantaine de personnes toujours mobilisées. « Pas grand-chose » n'éloignerait leur position de celle de l'entreprise italienne. Pourtant, le syndicaliste prévient que, « si certains restent sur le carreau », l'activité du nouvel opérateur pourrait se retrouver sérieusement perturbée avant même d'avoir vraiment commencé.