L'UMBR muscle la défense des professionnels du port de Brest

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Forte d'une quarantaine de membres, l'Union maritime de Brest et de sa région (UMBR) a tenu son assemblée générale le 6 mai. « Il est juste de parler de mutation, revendique son président, Christian Petitfrère. Car, d'une sorte de club un peu fermé à l'origine, l'UMBR s'est muée en un rassemblement représentatif de toutes les professions du port. D'un recrutement naguère essentiellement orienté vers les activités portuaires lourdes, elle a progressivement suscité l'adhésion de toutes les composantes de l'activité économique et sociale du secteur. D'une vocation plutôt défensive, elle est désormais passée à une vision délibérément constructive et prospective, pour être mieux entendue, mieux comprise et sans doute mieux perçue. » En clair, l'UMBR considère avoir toute légitimité pour se faire entendre en amont des décisions et pour participer aux réflexions et projets du port de commerce de Brest.

Ainsi musclée, l'UMBR a d'ailleurs participé à la soirée annuelle de l'Association pour le développement des ports français (ADPF) et à celle de l'Union des ports français (UPF). Une première pour les Brestois. S'impliquant déjà dans les préparations des premiers travaux des festivités de Brest 2012, elle s'est associée à la Ville et la métropole brestoises pour discuter des épineux projets d'urbanisme dans la zone portuaire. Un sujet qui irrite certains professionnels, peu enclins à accepter que le développement touristique et ludique n'empiète sur les plates-bandes du port de commerce…

L'UMBR a également beaucoup échangé avec la Préfecture maritime pour tenter de régler le problème des bateaux-ventouse, bateaux-poubelle et autres bateaux arraisonnés qui gênent considérablement les activités du port. Plusieurs sujets ont ainsi été abordés: l'extension des possibilités de mouillage en rade pour les navires marchands, le renfort opportuniste des remorqueurs de la Marine pour fluidifier les mouvements dans le port, les contraintes du rail d'Ouessant pour les petits caboteurs (7 à 8 heures de mer dans certains cas).

L'UMBR a également pris en charge la présidence de la sécurité de la manutention portuaire, avec plusieurs actions en cours. À la demande de certaines entreprises de réparation navale, elle est de même porteuse d'un dossier visant à doter le port de Brest d'un outil de levage de bateaux d'un tonnage d'environ 500 t. Lasses de ne pouvoir compter que sur des outils jugés trop lourds de la CCI, des sociétés telles que Navtis, Sobec, Le Guip, CIB, etc, sont en effet demandeuses d'outils plus adaptés à leurs activités et au tonnage des bateaux traités. Émise il y a quelques années avant d'être enterrée, cette demande ressurgit donc avec vigueur.

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