La politique portuaire européenne est un sujet qui ne date pas d'aujourd'hui. Diego teurelincx, secrétaire général de la Feport, a fait un rappel des principaux faits historiques, « pour mieux comprendre l'actualité ». Il a notamment insisté sur l'échec des deux premiers paquets devant le Parlement européen. La Commission souhaite aujourd'hui limiter les concessions portuaires dans leur durée. Une position que le secrétaire général de la Feport ne partage pas. En voulant limiter à une durée européenne les concessions portuaires, la Commission tend à devenir trop dogmatique. « Il faut voir la manutention comme une véritable industrie », souligne Diego Teurelincx. Et pour être assuré que l'investissement des opérateurs se fera sur un terme suffisant pour les amortir, il propose de laisser opérateur et concédant régler cette question. La concession d'un terminal dure le temps que le marché continue de se développer. La nouvelle Commission tente d'intervenir dans le marché, regrette le secrétaire général de la Feport. Après que les deux premières versions de la politique portuaire européenne aient été démantelées, les différents principes reviennent sous la forme de textes séparés. En effet, un projet sur les lignes directrices des aides d'État doit voir le jour à la mi-2011, les règles environnementales sont mises en place sous forme de lignes directrices. Avec l'explosion de ces deux paquets portuaires, les alliances anciennes ont aussi été mises à mal. « Heureusement, notre alliance avec les salariés demeure. » Une alliance face à certains sujets mais aussi pour négocier sur des points comme l'hygiène, la sécurité et la formation. Des négociations qui bloquent une intervention législative de la Commission.
7 jours en mer
Une politique portuaire atomisée
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