Le directoire de SeaFrance a consulté officiellement, le 15 avril, le comité d'entreprise pour lui annoncer sa décision de se placer sous la protection du Tribunal de commerce. Le Conseil de surveillance, réuni le 7 avril, a estimé impossible de défendre le dossier à Bruxelles après la grève de cinq jours de Pâques. Cela signifie l'enterrement du plan de redressement et du plan de sauvegarde de l'emploi tels qu'ils sont engagés. Le directoire n'a pas précisé quelle solution il solliciterait du président du Tribunal de commerce de Paris. Ce peut être la sollicitation de la clause de sauvegarde. L'autre hypothèse est le dépôt de bilan, suivi d'un redressement judiciaire, ou d'une liquidation.
7 jours en mer
Placé sous protection du Tribunal de commerce
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