La tension monte chez les anciens salariés de l'Union Naval Marseille (UNM). Ils ont bloqué le vendredi 13 mars après-midi les accès au terminal à conteneurs de Mourepiane à Marseille. Les manifestants réclament une table ronde avec le préfet et le repreneur des formes de radoub marseillaises, l'italien San Giorgio del Porto, afin d'examiner un plan d'embauches. C'est avec une extrême prudence que l'activité réparation navale lourde s'apprête à redémarrer: une quinzaine de personnes seraient d'abord pressenties pour le lancement « fin avril-début mai » (le mois de mars avait initialement été prévu pour la reprise), et le repreneur attendrait septembre pour fixer ses effectifs. La cinquantaine de syndicalistes qui occupent le site depuis que Boluda l'a abandonné en mars dernier, s'est vue signifier de quitter les lieux. « Nous comprenons qu'il faille du temps pour remettre le chantier en état et en conformité, mais nous ne sommes pas d'accord pour dégager du site sans garantie. Jusque-là, nous n'avons eu aucune discussion avec San Giorgio sur la future reprise et aucun d'entre nous n'a été approché en vue d'une embauche », a expliqué Patrick Castello, secrétaire général CGT de la réparation navale marseillaise.
Technique
La reprise d'activité se fait attendre
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