Port Revel prépare sa nouvelle saison

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Port Revel, aujourd'hui département du groupe Sogréah, boucle la boucle. Il doit sa création dans les années 1960 au besoin d'Esso d'entraîner ses officiers de pont à manoeuvrer des pétroliers de 550 000 tpl, les plus grands du monde jamais construits. Aujourd'hui, il s'agit d'entraîner à la manoeuvre d'un flotteur de 345 m de long et 53,80 m de large, disposant de deux lignes d'arbres et présentant un tirant d'eau de 12 m et un fardage de 8000 m2. Sur un lac situé à 600 m d'altitude dans les pré-Alpes dauphinoises d'une profondeur de l'ordre du mètre, il est préférable d'utiliser une maquette au 1/25e dont les commandes, comme celles du CMA-CGM-Otello, « baptisé » en avril 2009, sont totalement numériques. Cela permet notamment d'associer à chaque instant la position du flotteur et les ordres de barre et de machine. Pour le débriefing de la fin d'après-midi, cette association est des plus pédagogiques. Par ailleurs, il est maintenant exclu de passer du « full ahead » au « full astern » simplement en inversant le levier, car l'électronique interdit cette manoeuvre, impossible dans la réalité.

Si le centre de Port Revel a bénéficié des conseils d'un superintendant de Shell pour avoir des caractéristiques techniques du Q-Max (dont la série complète doit compter 14 unités), pour l'instant, il doit suivre les nombreuses procédures de validation du groupe pétrolier. Les premiers stagiaires ne sont pas prévus avant quelques mois.

Une baisse de fréquentation

En termes de fréquentation, 2009 n'a pas été spécialement bonne. En effet, la crise du transport maritime a été sensible même dans la formation continue des pilotes et des autres types d'officiers de pont. Une compagnie a même annulé tous ses stages.

Pour 2010, espère Arthur de Graauw, directeur de Port Revel, les annulations devraient être l'exception mais la baisse de fréquentation devrait être de l'ordre de « plusieurs dizaines de pour-cent » par rapport à 2008 qui avait été une bonne année.

La météo de la première quinzaine de mars a incité Arthur de Graauw à envisager la construction d'un brise-glace pour rétablir la circulation maritime entre Alcatraz Island et le Cap Horn. En attendant, le 10 mars, les générateurs de courant tournaient à plein régime pour éviter que la glace ne se reforme.

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