Le premier grand pilier de la « croissance verte » du port de La Rochelle est le développement du ferroviaire. « Le port est devenu propriétaire de ses 45 km de voies ferrées, indique Nicolas Gauthier, directeur du port. Elles ont été rénovées en partie dans le plan de relance et sont en très bon état. Nous sommes en train de créer le premier opérateur ferroviaire de proximité, NaviRail Atlantique, qui va gérer l'infrastructure et développer le pré et le post-acheminement. Le développement du rail limitera les émissions de gaz à effet de serre. » En même temps, le port cofinance une étude pour le contournement ferroviaire Nord de La Rochelle. La desserte actuelle du port passe par le centre-ville. Le projet est de créer une double voie partant du port et évitant l'agglomération. De nouveaux trafics sont à l'étude, en particulier, une autoroute maritime entre La Rochelle et Bayonne qui pourrait soustraire de nombreux camions à la route. « Nous avons des projets photovoltaïques, l'un sur un bâtiment du port et l'autre sur le toit de la base sous-marine qui offre un grand espace inutilisé, précise Nicolas Gauthier. »
Bernard Plisson, chargé de l'environnement sur le port donne d'autres exemples : « Nous travaillons au remplacement de grues par des trémies antipoussières et des bandes transporteuses pour les vracs. Nous avançons dans la gestion des eaux de ruissellement qui seront recueillies et traitées avant d'être rejetées. Nous récupérons les déchets inertes du BTP pour nos nouveaux terre-pleins. »