De par sa position géographique, le port de Rouen est en mesure de valoriser pleinement les transports alternatifs à la route. C'est d'ailleurs l'un des thèmes retenus dans le cadre du « projet stratégique » du Grand port maritime de Rouen. « Le GPMR se fixe pour objectif d'augmenter de 25 %, dans un premier temps, la part modale des pré et post-acheminements fluviaux et ferroviaires », souligne l'établissement. La valorisation du mode fluvial est déjà bien engagée, avec la mise en place de services réguliers pour le transport de conteneurs, mais aussi de produits comme les bobines de papier, les engrais ou les papiers à recycler, etc. Entre Le Havre et Radicatel, a été mis en place un système de transport de déchets ménagers pour alimenter l'usine Ecostu'Air de Saint-Jean de Folleville. Ces développements permettent de réduire sensiblement les acheminements routiers. Dans le domaine ferroviaire, les choses avancent également : en octobre dernier, les deux grands ports maritimes du Havre et de Rouen ont signé un protocole d'accord avec Réseau Ferré de France pour coordonner leurs actions en faveur du développement ferroviaire.
Les entreprises de la place portuaire sont également très impliquées dans le développement durable. C'est ainsi que Senalia va rénover un poste fluvial de réception de céréales tandis qu'il aménage une trémie pour les apports en ferroviaire. Par ailleurs, un terminal de transfert d'agrégats marins de navires vers la voie d'eau est en cours de réalisation.