Depuis une dizaine de jour, des salariés CGT de STX Lorient observent des débrayages quotidiens d'une heure pour obtenir une prime fixe annuelle de 750 ¤. Le syndicat estime que ce serait un « juste partage » du bénéfice des exercices passés. Le chantier construit actuellement un patrouilleur de 70 m pour le Maroc en sous-traitance de Raidco Marine. Ce navire sera livré à la fin de l'automne, mais très rapidement les corps de métiers du chantier n'auront plus de travail. Le carnet de commande est vide et l'option marocaine de trois autres patrouilleurs ne sera levée qu'au courant de l'été. La direction du chantier s'est donc engagée dans une mesure de chômage partiel à raison de 26 000 heures. La mesure toucherait 39 salariés d'ici à fin mars, 50 en juin et 73 en juillet. La direction propose une couverture à 60 % du salaires brut. Le syndicat remarque que STX de Saint-Nazaire propose 75 % du brut. Il veut obtenir 92 % du net sans abandonner la revendication des 750 ¤ et du paiement des heures de grève. Les négociations se poursuivent.
7 jours en mer
Le chômage partiel négociation à STX Lorient
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