Temps mort

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La politique maritime et portuaire du gouvernement est un peu à l’image du Vendée globe. Au début de la course, pris dans les vents du Golfe de Gascogne, les concurrents choisissent leur route pour rejoindre l’hémisphère sud au plus vite. Après quelques jours, ils sont confrontés au poteau noir, au niveau de l’Équateur, et sont en pleine pétole. Le gouvernement a suivi la même stratégie de course. Dès les premiers mois de son arrivée au pouvoir, il a mis sur la table des dossiers majeurs de la politique maritime et portuaire. Des réformes qu’il a mené vent arrière en passant outre les grains de la crise financière. La réforme portuaire, le lancement de grandes infrastructures dans les ports et la réforme du fret ferroviaire ont rapidement choisi la route la plus courte. Nous voilà maintenant dans la phase intermédiaire du « Poteau noir ». Avec l’arrivée d’une nouvelle échéance électorale pour les Régions, les premiers signes d’un apaisement dans ces projets se manifestent. Nous nous souvenons de l’arrêt du projet de terminal méthanier au Verdon, jeté par-dessus bord comme un déchet de cuve de pétrole. La semaine passée, ce fut celui de Seine Nord qui a été inscrit au tableau des retards, puis le prolongement du Grand Canal du Havre vient de le suivre, tout comme le projet de terminal méthanier d’Antifer. Nous attendions aussi une réforme des ports maritimes d’Outre mer qui tarde à se confirmer tout comme celle des ports fluviaux. La politique a ses raisons que les milieux maritimes et portuaires ne doivent pas ignorer.

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