La Chine participe aux opérations

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Le 27 janvier, le Layla-S (pavillon cambodgien) a été détourné peu après avoir déchargé des marchandises au port somalien de Berbera. D’après l’organisation kenyane Seafarers’ Assistance Programme, il aurait des liens avec des hommes d’affaires syriens et des Émirats arabes unis et son équipage serait composé de Pakistanais, d’Indiens, de Srilankais, de Somaliens et de Syriens.

Le 1er février, le Filitsa (pavillon des Îles Marshall), a été relâché après le versement d’une rançon de 3 M$ larguée sur le pont par un hélicoptère, d’après les autorités maritimes régionales et les pirates. Le navire de 23 709 tpl, détourné le 10 novembre à 500 milles au nord-est des Seychelles, a ensuite été escorté par des bâtiments militaires. Son équipage, composé de marins philippins et d’officiers grecs, est sain et sauf.

Coalition et financement

Le 28 janvier, la piraterie a fait l’objet de déclarations au siège de l’ONU à New York. La participation de la Chine aux opérations de protection navale devrait contribuer à la sûreté dans le golfe d’Aden, estime le capitaine de vaisseau Paul Chivers, chef d’état-major de la force européenne Eunavfor. Celle-ci établit une liaison permanente avec le détachement américain CTF151, le groupe maritime de l’Otan et les bâtiments russes, indiens, japonais et chinois. Toutefois, la codirection des opérations, que la Chine a déclaré fin 2009 vouloir exercer, ne semble pas encore possible, a ajouté Paul Chivers en précisant que le nombre d’attaques de pirates a augmenté, mais que leur taux de réussite a baissé. Cette opinion a été partagée le même jour par Charles Petrie, envoyé spécial adjoint des Nations unies dans la Corne de l’Afrique. Cependant, indique-t-il, le coût des opérations a augmenté. Pour y pallier, il propose « des mécanismes financiers plus innovants, notamment l’établissement d’une bourse qui permette aux investisseurs locaux de récupérer leurs mises dans les opérations antipiraterie ».

Grande-Bretagne: pas de gardes armés à bord

La Maritime and Costguard Agency britannique (MCA) a informé les armateurs qu’elle refusera les plans de sûreté qui incluent la présence, à bord de navires sous pavillon national, de gardes armés pour dissuader les attaques de pirates. Récemment, le refus du gouvernement de négocier des rançons pour la libération de navires et d’équipages capturés a suscité une critique acerbe du syndicat de navigants Nautilus International. Conformément au code ISPS, le plan de sûreté des navires concerne les systèmes de communications et les mesures de sûreté et de sécurité à bord. Désormais, le « Marine Guidance Note » de la MCA exclut la présence d’hommes armés à bord. Toutefois, certains armateurs contournent cette directive… en ne les déclarant pas!

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