Dans le JO du 3 janvier est paru l'arrêté du 21 décembre portant nomination au Conseil supérieur de la marine marchande. Pas moins de 40 représentants des différents ministères, des armateurs, des ports, des syndicats de salariés et autres personnalités qualifiées vont ainsi pouvoir, officiellement, se mettre au travail et répondre ainsi aux attentes du ministre Jean-Louis Borloo. En effet, c'est à la fin février que le CSMM doit répondre à la vaste saisine du ministère, à la suite du Grenelle de la mer (JMM du 20-11/2009 ; p. 6). Le thème général en étant « soutenir le transport maritime de marchandises et de voyageurs, qui offre une solution de report modal ».
Parmi ces personnalités, figure Jean-Marc Lacave « directeur général de la société CMA CGM ». Or, depuis peu, cette qualification semble appeler à évoluer.
Nommé président du CSMM en février 2009, Michel Quimbert souhaitait mettre en oeuvre plusieurs innovations notamment en matière d'évaluation a priori et a posteriori des politiques publiques maritimes et portuaires. Cela devait répondre à la constatation du rapport Gressier de 2007 sur l'absence d'évaluation réelle de la réforme de 1992 et à la demande de l'AUTF relative à la création d'une instance de suivi des effets économiques de la réforme de 2008 et d'éventuelles dérives.
Michel Neumeister