Le 14 décembre, des pirates ont détourné le navire indien Laxmi-Sagar au large de la Somalie avec une dizaine d'hommes à bord. Le 10 décembre, le bateau de pêche pakistanais Shahbaig a été capturé avec ses 29 membres d'équipage à 320 milles à l'est de l'île de Socotra, dans la Corne de l'Afrique, selon la force navale européenne sur zone.
En revanche, le 17 décembre, le vraquier grec Delvina, détourné le 5 novembre au nord-ouest de Madagascar, a été libéré, probablement après le versement d'une rançon. Ses 21 membres d'équipage sont sains et saufs. Le 10 décembre, des pirates somaliens ont laissé repartir le vraquier Ariana (pavillon maltais) et ses 24 membres d'équipage ukrainiens, capturés le 2 mai au nord de Madagascar. Un hélicoptère a largué sur le pont une rançon, payée par l'armement grec Alloceans Shipping et estimée à 2,8 M$ par la présidence de la République ukrainienne. L'Ariana a été escorté par la frégate portugaise Alvares-Cabral jusqu'au port sûr le plus proche.
Par ailleurs, selon l'OMI, le pétrolier Maran-Centaurus (pavillon grec et 300 294 tpl), capturé le 29 novembre avec 28 membres d'équipage à 700 milles au large de la Somalie et chargé de deux millions de barils de pétrole brut, risquerait de provoquer une catastrophe écologique.
Enfin, le 10 décembre à La Haye, l'organisation International Criminal Law Network a estimé que les compétences de la Cour pénale internationale (CPI), qui doivent être réexaminées en mai 2010, devraient inclure la piraterie. Toutefois, les pays les plus touchés (Somalie, Soudan, Éthiopie et Érythrée) ne sont pas signataires du traité de Rome établissant la CPI le 17 juillet 1998 (voir article p.12-14).