Oséo peut intervenir pour faciliter le financement des navires

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En cas de remise en cause du financement d'un navire par les banques du fait de la chute de la valeur dudit navire, Oséo peut intervenir dès maintenant, confirme Jean-Marc Durand, directeur du développement et de la stratégie chez l'établissement public chargé, entre autres, de garantir les concours bancaires accordés aux PME.

Si la cible de clientèle d'Oséo est constituée de PME (entreprises de moins de 250 personnes), l'État a décidé de l'étendre aux entreprises de moins de 5 000 salariés, du fait de la crise économique actuelle. Toutes les compagnies maritimes françaises sont ainsi concernées, sauf CMA CGM.

C'est au titre du fonds de renforcement de la trésorerie qu'Oséo peut indirectement combler en tout ou partie la différence entre la valeur contractuelle du navire au moment du bouclage du financement et la valeur actuelle. Le différentiel de valeur doit être absorbé par une extension du crédit fait à l'armateur par ses banques ; extension qu'Oséo va garantir à hauteur de 70 % plafonnés à 15M¤.

Plusieurs contraintes générales encadrent cette intervention : la commande du navire doit avoir été signée après juillet 2008 et l'entreprise ne doit pas connaître de difficultés structurelles.

Ce dispositif n'est pas spécifique aux compagnies maritimes, précise Jean-Marc Durand. Il s'applique à toutes les sociétés de moins de 5 000 salariés jusqu'à « courant 2010 ». Cela dit, il a été notifié à la Commission européenne pour devoir se terminer au 31 décembre 2010, « subject further notice ».

Selon les éléments fournis à la direction d'Oséo, son engagement pourrait porter sur environ 50 M¤ pour une dizaine de dossiers.

Si les « grands » armateurs sont durement touchés par la crise, Jean-Marc Durand note avec plaisir que les compagnies de niche (gaz, transporteur de passagers, etc.) s'en sortent plutôt bien. Comme quoi, « small is beautiful ».

Louis Dreyfus Armateurs a signé deux accords de co-entreprise avec des filiales du groupe indonésien Seroja Investments. La première co-entreprise se fera avec la filiale Trans LK Marine. Basée à Singapour, elle porte le nom de LDMS. Elle aura pour but le transport de vracs secs depuis l'Indonésie vers l'étranger. Une seconde co-entreprise entre LD Maritime et PT Pulau Seroja Jaya Pratama sera en charge du transport de vracs secs dans les eaux indonésiennes. La société indonésienne spécialisée dans les vracs secs détient une flotte de 56 navires. Louis Dreyfus est déjà présent dans l'archipel notamment pour le transport de charbon et dans la gestion de terminaux.

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