Un nouvel outil pour la réparation navale

Article réservé aux abonnés

Le projet de modernisation de la forme 1 date de 1997. Confrontée à cette époque à la restructuration de la Défense, la CCI avait alors envisagé soit de couper en deux la forme 3, soit d'acquérir un dock flottant, soit de moderniser la forme 1. L'objectif clairement affiché étant de viser le marché des moyens porteurs. C'est finalement cette dernière solution qui a été choisie.

Longue de 225 m et large de 27,60 m, cette cale sèche construite en 1912 était alors donnée pour être la plus grande forme de radoub au monde. Mais après la construction de la forme 2 (338 x 52 m) puis de la forme 3 (420 x 80 m), elle est devenue la plus petite des cales sèches brestoises et qui plus est la plus désuète. Ses redans en V ne correspondaient plus aux formes en U des navires modernes et son radier n'était plus adapté aux tours de carénage et engins de levage modernes nécessaires à une intervention optimale des opérateurs. En 2006, elle n'avait accueilli que 6 navires, contre 24 en 1991. Une situation d'autant plus gênante que des navires qui auraient pu y être traités étaient reportés sur les formes 2 et 3, déjà saturées en navires de plus fort tonnage.

La Région et la CCI ont ainsi mis près de 20 M¤ pour la moderniser, sans toutefois toucher à une des parois, à sa porte et donc à sa largeur d'entrée. L'élargissement de 7 m n'a été réalisé que sur 180 m de longueur. Inaugurée en août dernier par l'arrêt technique du navire océanographique Thalassa de Genavir, la forme 1 modernisée a ensuite accueilli le roulier MN-Eider, long de 158 m et large de 25 m qui a validé le concept. Et avec la Sobrena, véritable poids lourd de la réparation navale brestoise, des sociétés comme Navtis et Sobec ont rejoint les rangs des intervenants susceptibles de prendre en mains l'arrêt technique d'un navire, créant ainsi un nouveau village industriel autour de la forme 1.

Comment se débarrasser des bateaux-ventouse ?

Winner, Junior, Ocean-Jasper, Captain-Tsarev, Matterhorn..., la liste des bateaux-ventouse n'en finit pas de grossir à Brest. Ces bateaux sans équipage et délaissés par leurs armateurs commencent à inquiéter la CCI qui ne sait pas à qui adresser la note des droits de quai ainsi que du pilotage et du remorquage quand il devient nécessaire de les bouger pour faciliter le chargement ou le déchargement d'autres navires marchands ? Certains de ces navires ont fait l'objet d'une saisie par le tribunal de commerce mais tous ne sont pas des navires-poubelles. Des discussions sont aujourd'hui en cours avec la préfecture maritime de l'Atlantique pour que ces navires abandonnés soient provisoirement accueillis dans la base navale, à l'épi porte-avions ou le long de la digue de protection.

Technique

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15