À l'horizon 2011, dix-sept nouveaux chantiers navals pourraient voir le jour au Brésil, dont huit de grandes dimensions. Ces derniers, destinés à la construction de sondes, plateformes et navires pétroliers, devraient recevoir un investissement estimé à près de 7 Md¤, injecté par des groupes brésiliens et étrangers. « L'intérêt des entreprises privées pour investir dans cette filière au Brésil va croissant », assure le secrétaire aux Ports, Pedro Brito. Les investisseurs espèrent profiter de la politique adoptée par le gouvernement brésilien depuis 2003 : ces constructions ayant l'obligation d'être brésiliennes, le volume des commandes est garanti dans les dix prochaines années. Le Syndicat national de l'industrie navale prévoit d'ailleurs que la demande sur ce segment atteindra les 58 Md¤ en cinq ans. Selon Pedro Brito, le programme de dragage des principaux ports du pays devrait également accélérer ces investissements dans les années à venir. Parmi les principaux investissements prévus, on peut citer le groupe EBX avec le chantier OSX prévu à Santa Catarina, le consortium OAS, Odebrecht et UTC à Bahia, le groupe Eisa dans l'État de l'Alagoas, le Singapourien Jurong dans l'Espírito Santo, et le Sud-Coréen STX dans un lieu encore indéfini. D'autres investissements, qui n'ont pas encore été rendus officiels, devraient s'ajouter dans les États de São Paulo, Ceará, Santa Catarina et Pernambuco. Quant aux chantiers Estaleiro Atlântico Sul (le plus grand du pays) et Mauá, ils sont chacun en train d'étudier l'ouverture d'une seconde unité. Au total, ces nouveaux chantiers devraient tripler le parc actuel de l'industrie navale brésilienne, qui occupe actuellement une surface de 3,5 Mm2.
Technique
Dix-sept nouveaux chantiers navals d'ici à 2011
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