Réparation navale nazairienne en crise

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À Saint-Nazaire, il n'y a pas de commandes, mais, du chômage partiel, et un plan de départs volontaires chez STX (ex-Chantiers de l'Atlantique) pour 351 salariés sur 2410. Les contrats ne sont pas renouvelés chez les sous-traitants (environ 5 000 salariés), et les intérimaires sont sans mission. Après la livraison au cours du premier semestre 2010 des deux derniers paquebots en cours d'armement, il ne restera plus dans les cales de construction du dernier grand chantier de construction navale civile français qu'un navire militaire, le BPC, à livrer au début de l'année 2011. Aussi, les syndicats se mobilisent, mais en ordre dispersé. Le 1er décembre, le sous-préfet de Saint-Nazaire, à la demande de la CFDT, a convoqué une réunion de travail sur la filière navale axée sur les salariés de la sous-traitance. Il a réuni autour de lui les acteurs économiques, politiques et sociaux. La CFDT a proposé la mise en place rapide d'un dispositif de chômage partiel amélioré et d'un plan de formation pour les salariés de la sous-traitance. L'USM CGT a défendu son projet de sécurité sociale professionnelle s'articulant autour de trois axes : continuité du contrat de travail, formation de longue durée, maintien des rémunérations.

D'autre part, l'union locale de la CGT a appelé l'ensemble des salariés et de la population du bassin nazairien à se mobiliser dans le cadre d'une action le 3 décembre. Les autres membres de l'intersyndicale ont trouvé que c'était prématuré, et envisagent une action plus générale en janvier.

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