La Marine nationale n'a pas les moyens adaptés aux outre-mers

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Invité lors des Assises de l'économie maritime à s'exprimer sur « la mer : un espace convoité » , le Chef d'État major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier, a souligné « qu'il ne fallait pas territorialiser la mer » et tenter d'y appliquer des principes terrestres de défense. « On ne sécurise pas des espaces en mer. C'est une lutte entre un bateau et un autre qui ne se trouve pas là où on l'attend ». Si le CEMM ne souhaite pas de moyens « dédiés » car la menace est multiple, il voudrait au moins bénéficier de moyens « adaptés » aux réalités maritimes. Ainsi disposer d'un patrouilleur de 400 t. en Polynésie française, vaste comme l'Union européenne, alors que l'océan est tout sauf Pacifique pose un problème de crédibilité. À l'inverse, le même patrouilleur en Guyane pose un problème opérationnel du fait de la faiblesse des profondeurs d'eau disponibles. Ainsi comprend-on mieux le choix d'expérimenter une « fonction garde-côtes » dans ce « pays d'outre-mer au sein de la République » qu'est devenue la Polynésie depuis son changement de statut en février 2004.

7 jours en mer

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