Du 19 au 20 novembre, le tribunal correctionnel de Marseille se penchera sur le sort des quatre marins, dont trois membres du Syndicats des travailleurs corses, qui avaient en octobre 2005, « détourné » (pour ne pas écrire autre chose) le ferry Pascal-Paoli, lors d'un nième conflit de la SNCM avec une partie de ses navigants. L'Association française des capitaines de navires tentera une nouvelle fois de se porter partie civile car elle craint un enterrement de première classe du dossier qui se solda par l'intervention du GIGN alors que dès lors qu'il tombe trois gouttes de fuel à l'eau, un commandant de navire est responsable de tout et risque la prison.
Pour un membre de l'Afcan, un grand moment risque d'avoir lieu lors de l'écoute probable des conversations enregistrées par l'une des deux boîtes noires, le VDR (Voice Data Recorder). Les menaces sur le commandant et sa famille, tout y serait. Notons également que le commandant du Pascal-Paoli, résident en Corse, a retiré sa plainte, tout comme la SNCM. Le premier est néanmoins cité à comparaître en tant que témoin et victime. Selon une source proche de l'Afcan, il refuse cependant d'être considéré comme une victime ; un problème de choix syndical, semble-t-il.