Accord sur le chômage partiel rejeté

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Le nouvel accord sur le chômage partiel au chantier naval STX à Saint-Nazaire devait être signé le 14 octobre par les organisations syndicales. Seules la CFE-CGC, et la CFTC ont signé. Ces trois organisations ayant obtenu moins de 30 % des voix aux dernières élections du CE, leurs signatures ne suffisent pas pour valider cet accord. La CFDT avait pourtant émis un avis favorable. Elle explique son revirement « parce qu'il y avait un danger grave et imminent pour une partie de ses représentants principalement dans les ateliers ».

La CFE-CGC rappelle que l'accord de février reposait sur 100 % de la rémunération en échange de journées prises sur le compte épargne-temps du salarié. « Surtout cet accord ne prévoyait aucune protection contre les licenciements économiques, alors que c'était le cas dans l'accord d'octobre avec une protection pour tous les salariés contre un plan de licenciement pendant 8 mois. En outre, cette situation risque de ruiner l'énorme travail fait autour du plan de formation ACCEL+, allant bien au-delà de la question de la sous-charge, en formant massivement les salariés. Il prépare l'avenir, et anticipe sur les mutations stratégiques et technologiques », considère la CFE-CGC. Quant à la CGT, elle estime que « c'est une victoire, l'accord obtenu par la lutte en février 2009 qui permet l'indemnisation à 100 %, demeure jusqu'à la fin de l'année. De nouvelles négociations devront avoir lieu fin décembre, début janvier ».

Dès le 1er janvier, c'est le cadre légal qui devrait s'appliquer, c'est-à-dire une indemnisation à hauteur de 60 % du salaire brut.

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