L'Europe est devenu le centre mondial de l'assurance maritime. Elle a engrangé quelques 59 % des primes dans le monde, tous secteurs d'activité confondus, en 2008. Une position qui s'effrite depuis quelques années pusique sa part de marché est passé, l'an dernier, sous la barre des 60 %. Avec Avec 13,1 Md$ de primes, l'Europe a perdu 7 % de son volume d'affaires. Un marché d'une importance majeure parce qu'il accueille des grands noms de l'assurance maritime: au Royame-Uni, le regroupement des Lloyds et de l'IUA (International Underwriter Association) et en Scandinavie, Cefor (regroupant les assureurs norvégiens) et le marché allemand occuppent une place de choix. Le marché français a réussi à se tailler une part de marché dans ce gâteau. Avec 1,9 Md¤ de primes, la France intervient dans le haut des classements mondiaux. Il représente 7 % du marché corps, soit en cinquième position derrière le Nordic, les deux groupes britanniques et le Japon. Sur les marchandises transportées, la France devance le marché anglais avec 8% de primes encaissées, soit juste derrière l'Allemagne (11%) et le Japon (16%). Une troisième position qui devance les États-Unis, les Lloyds et IUA et le Brésil. Le marché français de l'assurance transport enregistre, en 2008, une progression de ses primes de 9 % (6,4 % à périmètre de taux de change constant) à 1,99 Md¤. Ces premières données viennent effacer deux années de baisse. En 2006 et 2007, le marché français de l'assurance maritime a perdu respectivement 5,4 % et 8,6 %.
La partie maritime de ce marché conserve son poids avec 27 % du volume des primes, soit 538 M¤. Les marchandises transportées emportent la majeure partie des primes avec 44 % soit 872,9 M¤. Enfin, dans le secteur maritime, le rapport sinistre à primes (ratio entre les primes encaissées et les sinistres réglés) est de 71 % en 2008, selon les premières estimations. Un chiffre légérement en retrait par rapport à l'année précédente mais qui demeure plus haut que celui des années 2003 à 2004. Au cours de cette année, la crise économique ne s'est manifesté que sur les dernières semaines de l'année. Le commerce international a malgré tout fortement progressé pendant les neufs premiers mois. Une croissance du nombre d'achanges peut avoir entraîné une augmentation du nombre de sinistres.