Luis de la Peña, président de la Compañía Marítima Hispano Francesa, futur opérateur de la ligne Vigo-Saint Nazaire pour le compte du groupe PSA, et Jorge Vega-Penichet, président d'Acciona Trasmediterreana, actionnaire à 99 % de la société concessionnaire de l'autoroute de la mer sur le même trajet (avec des extensions vers le Havre et Algésiras) se sont rencontrés le 27 octobre à Madrid.
Pour l'instant, leurs points de vue divergent. Luis de la Peña a indiqué au quotidien Faro de Vigo qu'il souhaitait gérer en solitaire la future ADM en s'appuyant sur le trafic de PSA. Acciona Trasmediterranea a réaffirmé dans un communiqué en date du 23 octobre son « intérêt » pour l'ADM tout en précisant que la poursuite de ce projet était conditionnée à sa viabilité économique. La société « est en train d'analyser toutes les alternatives existantes » pour lancer le projet.
Le contrat de concession interdit toute cession, partielle ou totale, du contrat (clause nº 24) mais laisse la porte ouverte à une modification de l'actionnariat de la société exploitante mais seulement à partir du moment où le projet est opérationnel (clause nº 20). Cette modification est cependant subordonnée à l'agrément conjoint de l'Espagne et de la France si la participation dépasse 25 % du capital.